2009.07.08 Barcelonnette Tallard Sigoyer

Publié le par mimi

Petit déjeuner…à l’intérieur.

Le soleil est pourtant là sur la terrasse, mais la température flirte avec les 10 degrés maximum. Il y a pourtant des courageux qui vont garder leur capuche et déjeuner dehors.

Le menu du petit déj est royal chez Azteca, mais je n’ai pas eu le droit aux petits pains…


Ja discute avec un cycliste français qui roule seul dans les cols 2 jours puis marche une journée. Des cyclistes suisses, assistés par une voiture suiveuse, se demandent si ils vont rejoindre leurs femmes sur la côte d’azur par le col de la Cayolle et Valberg, ou par le col de la Bonnette avec ses faux 2 800 m. Sur le parking, ils ont pris leur décision, ce sera par la Bonnette et l’exploit sportif.

Nous sommes à sec de vivres…Détour par le supermarché du coin.


Et nous partons tranquillement pour notre dernière étape. Nous connaissons bien cette route que nous avons prise l’an dernier pour rentrer au bercail en tandem, que nous prenons plusieurs fois par an pour venir faire des randonnées l’hiver sur les sommets de la vallée de l’Ubaye.

En vélo, nous découvrons encore cette fois des détails qui nous avait échappés :

-          Le joli site de Méolans par exemple avec son clocher isolé sur son bloc erratique.



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Le pont romain du Lauzet Ubaye

-          Les gorges de l’Ubaye avant qu’elle ne se jette dans le lac de Serre-Ponçon : de la selle du vélo, nous entendons le grondement des eaux de la rivière et nous nous penchons par-dessus le rail de sécurité pour contempler ces lieux habités, depuis des millénaires. Il y a également, le reste de la conquête de ces lieux par le chemin de fer qui monté jusqu’ici…



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Les merisiers…les cerisiers chargés de grosses cerises noires, fermes, craquantes sous les dents, je ferais bien le plein pour faire un petit clafoutis mais Ja doute de leur état à l’arrivée.

Nous sommes doublés par deux cyclistes français qui ne répondent pas à nos salutations dans la côte après les cerises…Il faut dire que nos estomacs en sont pleins.
Leur poids va nous aider à doubler ces deux impolis. Piqués au vif, ils nous sèment dans la bosse suivante. Ce ne sera pas notre dernier mot, la descente suivante est la rampe qui longe le barrage, elle descend de 270 m en 6 km, nous les doublons et les semons… Je suis heureuse…

Bonjour, toi Colombis le fondeur de mollette de frein.



Nous atteignons Tallard et le pied de la dernière côte.

C’est souvent notre dernière souffrance dans nos périples locaux, nous nous arrêtons toujours dans le lit du torrent  le Rousine pour regrouper nos dernières forces, recharger nos « batteries » en glucose et eau à l’ombre des acacias.



Nous ne dérogerons pas à la tradition, d’autant plus que nous avons notre petite remorque bien chargée qui nous tire en arrière : nous l’avons remarqué dans les cols quand nous avons marché en poussant notre attelage. C’est plutôt lourd…

Nous nous élançons… lentement pour ces 8 km et 400 m de dénivelé.

Et bien, nous ne nous arrêterons même pas, il y a dans cette côte des murs semblables à la route de la Colombière. Nous les grimpons en ahanant mais rien ne nous arrête, l’entrainement de ces  dix derniers jours a été très efficace…



Je suis un peu triste de laisser Miijatandem dans le couloir.

Mais une surprise nous attend dans l'appartement et nous fait rire.

Nous sortons la balance pour peser la « Carriole » : 27, 3 kilogrammes…

Pas étonnant, mais tout son contenu a servi au moins une fois.


Notre Route des Grandes Alpes et son prolongement : quelques chiffres

-          11 étapes en 11 jours

-          919 kilomètres, mais il y en manque quelques un par oubli de déclenchement du compteur

-          19 073 mètres de dénivelé

-          L’eau : minimum 8 à 12 litres d’eau par jour pour nous deux, merci aux fontaines de la montagne, aux quelques particuliers que nous avons dérangés souvent à l’heure de la sieste parce que nous tirions la langue…sèche, dommage pour les embouteilleurs d’eau, merci pour l’environnement.

-          Les kilos perdus : hélas, très peu…

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